Fra Marcellino

Un héros inconnu

De Maoloni Maya 6B, CSGN

Table des matières

Introduction

Développement : – D’où je connais son existence ?

– Qui est Giovanni Maoloni dans ma famille ?

– Pourquoi est-t-il devenu Fra Marcellino?

– Quel a été son parcours de vie religieuse ?

– Quel type de mort ?

– A-t-il une réelle réputation encore aujourd’hui ?

Conclusion

Sources : 1) sitographiques

2) Bibliographiques ( aucune )

3) Iconographiques

Introduction

J’ai choisi de prendre Fra Marcellino da Ascoli Piceno car non seulement il fait partie de ma famille mais il est aussi un héros. Je n’ai jamais eu plus d’informations sur lui à part son nom et donc ce travail était pour moi l’occasion de pouvoir enfin le connaître et surtout de pouvoir le présenter à ma classe.

Je préfère faire découvrir une personne de ma famille plutôt qu’une personne qui a joué un énorme rôle dans l’histoire, mais sans aucun lien avec moi. C’est une façon pour moi de dire bonjour et merci à Giovanni Maoloni. Tout le monde sur terre a un rôle dans l’histoire si petit soit-il, il reste important car on ne sait pas comment serait le monde s’ il manquait une personne.
Une seule personne peut changer le monde entier donc nous avons tous un rôle dans l’histoire.

Développement

D’où je connais Fra Marcellino Da ascoli Piceno ?

Eh bien c’est très simple, ma grand mère paternelle avait des photos de lui dans sa maison et je les regardais toujours avec curiosité car je pouvais lire les petites écritures imprimées sur les images disant « Serviteur de Dieu, Fra Marcellino da Ascoli Piceno ». En voyant mon nom de famille sur la petite image je ne pouvais que m’interroger et ma mamie m’a seulement évoqué le fait qui était dans notre famille et elle m’a rapidement dit qu’il était religieux et bon.

Qui est Giovanni Maoloni dans ma famille ?

Giovanni Maoloni est mon arrière arrière grand oncle donc le frère de mon arrière arrière grand père Emidio. Il est le quatrième fils de Pasquale Maoloni et de Serafina Caioni qui étaient des paysans agriculteurs. Né le 22 septembre 1873 à Villa Sambuco de Castel di Lama (Ascoli Piceno). Sa famille déménage à Capradosso peu de temps après sa naissance. Giovanni n’a pas pu aller à l’école à cause du peu de moyens financiers de la famille mais il avait aussi les bras trop fragiles que pour travailler dans les champs. Alors il apprend seul l’écriture et la lecture. C’était une personne très pure et généreuse.

Pourquoi est-il devenu Fra Marcellino da Ascoli Piceno ?

On sait que Giovanni connaissait un curé nommé don Giovanni Michelessi qui l’appréciait beaucoup et c’est de lui que l’on sait aussi que Giovanni Maoloni était un jeune homme au cœur pur. Giovanni pensait fonder une famille comme beaucoup d’autres de son âge mais il ne put s’empêcher d’entendre l’appel vers la vie religieuse. Il ne peut hélàs pas répondre tout de suite à cet appel car son père Pasquale devenu âgé ne pouvait plus travailler et dit à Giovanni d’attendre que son petit frère Emidio puisse le remplacer dans les travaux agricoles. Giovanni accepta et attendit trois années avant d’enfin répondre à l’appel vers la religion. Le 6 avril 1902, Giovanni âgé de 28 ans répond à sa vocation et se rend la nuit au couvent des capucins d’Ascoli Piceno. Ca n’a pas été une partie de plaisir car son grand frère Vincenzo essaya de l’en dissuader en le frappant et l’insultant mais Giovanni se laissa faire et 10 jours plus tard il commença le noviciat à Fossombrone.C’est là qu’il se fera nommer frère Marcellino de Capradosso.

Quel a été son parcours de vie religieuse ?

Elle a duré environ six années.

Il a eu une formation dure et intense, on dit aussi qu’il aurait eu des visions de la vierge marie mais luttait aussi beaucoup contre le démon à ce moment-là. Cela a fait qu’il a été un peu jugé bizarre par ses supérieurs. A 30 ans, Fra Marcellino était vertueux et priait durant de longues heures pour les âmes, de grands dons humains, il est reconnu comme étant un grand travailleur toujours prêt à l’obéissance, n’ayant pas peur de faire pénitence. Il avait beaucoup de discipline et était toujours présent à l’office et il finit par être envoyé au couvent de Fermo pour sa formation. Là-bas il reçut plusieurs tâches comme aide-cuisinier mais il ne se débrouille pas très bien dans ce domaine donc il devint jardinier, ce qui lui réussit beaucoup mieux car il avait de l’expérience grâce aux années passées à faire de l’agriculture. Il devient aussi infirmier, reconnu avisé et charitable avec les malades. Il est estimé prêt dans sa vocation et vertueux alors on le charge de la quête. Il pu s’absenter souvent du couvent, dormait, mangeait et demandait l’aumône chez des gens riches comme pauvres mais surtout les ruraux en échange de bons mots, d’aide, de charité spirituelle. Il était reconnu par son sac porté en bandoulière. Peu à peu il se forgea une bonne réputation accompagnée des petit signes miraculeux comme des fèves pourries qui retrouvaient un bel aspect, des tonneaux vides qui laissaient couler du vin,….

Quel type de mort ?

Un jour, Fra Marcellino eut pour mission d’aller aider un jeune confrère prêtre nommé Serafino de Pollenza atteint de tuberculose sévère. Il l’assiste donc pendant six mois et le réconforta avec des paroles de foi. Il termina enfin de soigner le malade et demanda la permission d’aller en mission au Brésil. Il tomba malade peu de temps après en 1908 d’une contamination. Certainement qu’il avait attrapé une péritonite tuberculeuse. Le 24 août il est envoyé à l’hôpital Umberto I de Fermo où il subit une intervention chirurgicale sans chloroforme lui laissant une plaie ouverte. Les douleurs étaient atroces mais il accepta la douleur sans broncher, avec le sourire aux lèvres et disant qu’il était l’homme le plus heureux du monde et laissant son âme aller sereinement vers Jésus. Le deux derniers mois avant sa mort, il dû rester alité car il n’avait même plus assez de force pour tenir debout. Il gardait constamment un crucifix en main, priant sans cesse, dans la reconnaissance de tous les petits services reçus au cours de sa vie. Il quitte l’hôpital et retourne au couvent pour y mourir le 26 février 1909 à l’âge de 35 ans après avoir reçu l’onction des malades et le viatique.

A-t-il une réelle réputation encore aujourd’hui ?

La réponse est oui. Il a encore une réputation car non seulement il ya beaucoup de sites et de vidéos qui parlent de lui mais beaucoup de personnes vont encore sur les lieux consacré à lui pour participer à des messes, des fêtes,… Il y a une chorale italienne qui a repris son nom et chante dans les églises en son honneur. Vous pouvez aussi trouver assez facilement des documentaires vidéos sur youtube filmés en Italie. Dans l’une des vidéos on peut d’ailleurs distinguer deux membres de ma famille dont une est sa nièce et la sœur de mon papy. Il y a aussi des livres sur lui disponibles sur amazon.

Conclusion

Pour conclure, je considère Fra Marcellino da Capradosso ou Giovanni Maoloni comme un héros qui fait partie de l’histoire car il a une vie belle mais dure et courte et durant cette vie il a sauvé un homme, ce qui a causé la fin prématurée de mon ancêtre. Il reste une personne connue en Italie et je suppose qu’il y a des personnes dans d’autres pays qui doivent certainement connaître son existence. On peut très facilement se renseigner sur la vie de Fra Marcellino car il y a des sites, des livres, des chansons et des fêtes qui sont faites en sa mémoire. Je le considère aussi comme inconnu car pour une personne qui a sauvé la vie d’une autre et qui en est mort il n’est pas tellement connu et n’est pas une figure historique qu’on trouve partout dans les musées.

Mais je suis fière d’être une de ses descendantes lointaines et je suis heureuse d’avoir pu en savoir plus sur son cas grâce à ce travail. Je continuerais toute ma vie à répandre son histoire si intéressante.

Sources